Olivia Keiser est Professeur associé à l'Institut de Santé Globale (ISG) à l'Université de Genève. 

Elle est épidémiologiste et chef de groupe scientifique à l'Institut de Santé Globale. Elle a étudié la biologie à l'Université de Bâle, avec une spécialisation en épidémiologie, puis s'est installée à Lausanne où elle a travaillé pendant plusieurs années au centre de données du Swiss HIV Cohort Study. Tout en travaillant à Lausanne, elle a obtenu un Master en Statistiques à l'Université de Neuchâtel. En 2006, Olivia a rejoint l'Institut de Médecine Sociale et Préventive de l'Université de Berne, où son travail de doctorat a porté sur les résultats des thérapies antirétrovirales (ART) dans les réseaux de collaboration ART-LINC et IeDEA de l' Afrique du Sud. Elle a acquis une expérience de première main de l'extension du TAR au Malawi et en Afrique du Sud. En même temps, elle a travaillé sur des projets relatifs au VIH et à l'hépatite C dans des pays à revenu élevé, en utilisant les données de Swiss HIV Cohort Study et de Swiss Hepatitis C Cohort Study. Olivia a soutenu sa thèse de doctorat ("L'épidémiologie clinique et de santé publique de la thérapie antirétrovirale combinée dans les milieux à faibles revenus : analyses collaboratives des études de cohortes") en novembre 2009. Elle a ensuite travaillé comme post-doc à ISPM et a reçu une bourse PROSPER du Fonds National Suisse de la Recherche Scientifique (2011-2015). Elle a été nommée chef du groupe VIH/Hépatite à l'ISPM, et a supervisé une dizaine de membres du personnel scientifique. Après avoir obtenu une chaire du FNS en 2017, Olivia a déménagé avec son groupe à l'IGH à Genève.

Le groupe de recherche d'Olivia adopte une approche interdisciplinaire qui combine la modélisation mathématique (y compris les analyses coût-efficacité), l'analyse des données de cohorte, l'exploration des données et des textes, les examens systématiques et les techniques de recherche qualitative. L'accent est mis sur le VIH et l'hépatite, tant en Suisse qu'à l'étranger. Le groupe étend ses travaux à d'autres maladies infectieuses, et s'intéresse à l'étude de l'interaction entre les maladies transmissibles et non transmissibles.

L'objectif général est de mieux comprendre les "facteurs humains" qui peuvent conduire à la propagation des maladies infectieuses.